J’habite régulièrement 2 appartements. Chacun ses qualités, l’un sa terrasse privative, l’autre sa surface atypique. Je pourrais même les situer précisément dans Paris. Je n’y habite que dans mes rêves.
Première fois que je rajoutais une ligne du soir dans mon journal , après la note du matin. Ce n’est pas tous les jours qu’un bâtiment historique part en fumée en à peine 3 heures.
Dans mon rêve, un dessinateur avait été disgrogné. Dans le dictionnaire becquettien, disgrogné signifie dévoré partiellement par une créature inconnue. On ne le dit pas assez, illustrateur est un métier dangereux.
J’ai rencontré le i de LGBTIQ+. Ni l’un ni l’autre, entre les deux. Beauté pure du haut de ses dix ans. Il.le tenait serré contre sa poitrine un ouvrage répondant à ses préoccupations : comment dessiner des choses mignonnes.
Ce qui m’attriste le plus dans les vitrines des magasins en faillite, ce sont les plantes desséchées que l’on a abandonnées.
Ce n’est pas l’heure du chat, c’est l’heure de la sieste.
Je lis un auteur qui commence son livre par le constat de ses compétences : il sait trouver du pétrole (Rick Bass).
Je me suis demandé ce que je savais faire d’un peu spécial. Je sais un peu bouger les oreilles et on peut tout de même me reconnaître que ce n’est pas donné à tout le monde.